AVANT-PREMIERE BERNADETTE incarnée au cinéma par Catherine Deneuve.

Dimanche 24 septembre à 18h

À trois mois de sa sortie, le film consacré à l’épouse de Jacques Chirac met en avant le caractère trempé de l’intéressée.

D’après une étude menée auprès des salariés de l’Élysée, elle est «ringarde» (à 44,5%), «austère» (37,5%) et «froide» (19,8%). Et gare à ceux qui se risquent à la gratifier d’un simple «Bonjour madame» lorsqu’ils la croisent dans le couloir de l’Élysée. «Bonjour Mme Chirac», rétorque-t-elle du tac au tac à un malheureux qui a commis cet impair. Bernadette Chirac, la vraie, n’a jamais manqué d’aplomb. Bernadette en a encore davantage lorsqu’elle est incarnée au cinéma par Catherine Deneuve.

Dans ce qui ressemble à un faux biopic – s’il est inspiré par la vie de la première dame, le film se veut plutôt une comédie -, Mme Chirac, donc, qui a longtemps œuvré dans l’ombre de son mari, entend adoucir son image de femme froide et distante. Si l’on en croit les premières images diffusées dans la bande-annonce du long-métrage, celui-ci devrait être consacré au changement d’attitude de Bernadette, d’abord perçue par le public et ceux qui la côtoyaient comme glaciale avant de devenir une première dame appréciée des Français.

Dans Bernadette, Catherine Deneuve joue aux côtés de Denis Podalydès, devenu pour l’occasion Bernard Niquet, le directeur de cabinet de Mme Chirac tandis que l’ancien président de la République est incarné par l’ancien de la Comédie-Française, Michel Vuillermoz.

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